A Paris les jours sansJe deviens une étrangèreAveuglée d’un ciel trop blanc Dont la poitrine se serre Dans le froid étouffantL’indifférente atmosphèreLe gris-noir environnant Des avenues sans mystère A Paris les jours sansTu te fermes comme un livreAmour abonné absentPlus rien de moi ne t’enivre Est-ce toi mon amantDans ce regard qui esquiveDans les mots trop hésitantsD’un fantôme à la dérive ? Eternels impatientsSommes nous de gourmandisesD’un bonheur incandescentQui fait fondre la banquise
Réchauffe les continentsRedresse la tour de PiseMets nos voiles sous le ventEt nous emmène à Venise A Paris les jours sansC’est le monde qui me quitteMais que deviendrais-je sansMe blottir toute petite Dans tes bras m’accueillantMe disant « vas pas si vite ! »Un jour avec un jour sansLe bonheur çà se mérite
A Paris les jours sansDe passion je n’en ai qu’uneDes blessures j’en ai centAlors poses sur ma lune Tes deux mains frémissantComme le vent sur la duneQue même par mauvais tempsPlus rien ne nous importune
Etre un amoureux c’est s’faire déborder par une vague indéterminéeRaz de marée imprévu géantVraiment déroutantEtre un amoureux c’est faire des nœuds avec des sentiments emmêlésAutour desquels émus on s’enrouleEn perdant la bouleOn a le cœur grand grand grand comme un océanOn fait des conneries On pleure comme on ritOn est tout tremblantsOn passerait son temps à danserVers le ciel les deux bras levésQu’on soit soulevés par le ventNous semble évident Quand t’es amoureux tu t’envoles à deux au dessus de ce monde tragiqueDans une sorte de téléphériquePlutôt féériqueQuand t’es amoureux t’es pas très sérieuxT’es comme la guitare des manouchesTu veux que le soleil qui se couche T’embrasse sur la boucheTu trouves l’amour beau beau beau comme un paquebotQu’importe la merT’en as rien à faire S’il tombe de l’eauEt dans les bourrasques tu parsSans aller vraiment quelque partT’es juste un brasier, une bouleDe feu et de houle Mais les amoureux sont sur deux étoiles qui s’éloignent un jour tout doucementQuand viennent les désenchantementsA la fin du balD’avoir trop dansé les voilà lassésVoyez leurs deux mains qui se détachentVoyez les pétales qu’on arrache Aux fleurs de l’étéIls s’en vont au loin loin loin sans comprendre rienSont aveugles et sourdsOnt les bras trop courts Meurent de chagrinTous les deux les voilà partis Dans la ronde des galaxiesEt où finit leur histoire ?Dans le grand trou noir
Là haut près du ciel tu marches sur un filJ’ai calmé ma peur pour t’y retrouverUn seul souffle d’air nous ferait tomberTout est si fragile Pourtant peu à peuEn fermant les yeuxNos mains se découvrentNos corps se retrouvent On est juste l’un et l’autre qui s’aimentOn est juste l’un et l’autre qui s’aimentC’est tombé sur nous Comme çà d’un seul coupÇà donne même la frousse On est juste l’un et l’autre qui s’aimentOn est juste une femme et un homme qui s’aimentC’est pas si souventQu’on croise le ventDe la folie douce Un jour tu m’appelles du bout de la terreJ’écoute ta voix qui vient, qui s’enfuitChez toi c’est le jour chez moi c’est la nuit Et mon cœur se serre Pourtant peu à peuEn fermant les yeux Nos mots se découvrentNos âmes se retrouvent On est juste l’un et l’autre qui s’aimentOn est juste l’un et l’autre qui s’aimentC’est tombé sur nous Comme çà d’un seul coupÇà donne même la frousse On est juste l’un et l’autre qui s’aimentOn est juste une femme et un homme qui s’aimentC’est pas si souventQu’on croise le ventDe la folie douce Et si d’aventure l’image s’arrêteJe sais malgré tout qu’on va se croiserDes années plus tard un beau soir d’étéComme un jour de fête Et là peu à peuEn fermant les yeuxNos mains se découvrentNos corps se retrouvent … On est juste l’un et l’autre qui s’aimentOn est juste l’un et l’autre qui s’aimentC’est tombé sur nous Comme çà d’un seul coupÇà donne même la frousse On est juste l’un et l’autre qui s’aimentOn est juste une femme et un homme qui s’aimentC’est pas si souventQu’on croise le ventDe la folie douce
Mon infidèle innocenceSur la mer beau voilierTu es partie pour ne plus revenirSous les grands Alizés Toute ma vie pour ces étoilesQui peuplaient mon cœur d’enfantPour ces trésors ces matins aux yeux pursCes serments et ces grands sentiments Je partais pour la batailleLe bras sûr le regard fierMais j’ai laissé sur le couteau du tempsMes larmes et mon sangMa vie est un ballon rougeLâché au vent de l’hiverUn grand oiseau m’accompagne un momentJe m’en vais pour le soleil couchant Sable de duneOiseau de lune Espoir des soirs caressantsMon insouciance, ma transparenceJe vous cherche infinimentCes heures lentes Me désenchantentMoi qui n’avait peur de rienPages du livreQui se délivrentJe ne veux pas savoir la fin Je voyais ma citadelleDans un éternel printempsMais dans ma vie il fait chaud il fait froid Un jour noir, un jour blancPrès de son château de sableS’endort mon prince charmantJoli amour ô mon soleil cachéJe vais te bercer tout doucement Sable de duneOiseau de lune Espoir des soirs caressantsMon insouciance, ma transparenceAvec toi elle me revientCes heures lentesMe désenchantentMais je n’ai plus peur de rienPages du livre Qui se délivrentNos vies sont entre nos mains
Letras ... Tender & delicate. Female singer, piano & accordion.
Que tu soies làQue tu soies loinC’est la même choseC’est un mystereTu es dans l’airDans l’univers Je n’pense a rien Cà fait du bienJ’entends la mer Qui chante au loin Je n’pense a rien Cà fait du bienJ’entends la mer Qui chante au loin Je les mets la Comme un espoirJe les retrouve Quand tu pars Quand tu t’en vasTout ce qui resteMon si bel hommeC’est la vie , c’est Tous nos regretsTous nos secrets Donne moi la mainIl n’y a plus rienJ’attends le soir Et puis demain Tu seras loinTu seras làMon ame libreEntre ton ombreEt la lumiereL’endroit l’envers Je n’pense a rienCà fait du bienJ’entends la mer Qui chante au loin Il n’y a plus rien